Je lus « Aziyadé », de l’écrivain français Pierre Loti, il y a bien longtemps mais, mon désir de visiter la Turquie et sa capitale en particulier, naquit rapidement de cette lecture.
Mon premier séjour se déroula à Istanbul, où je passai cinq merveilleux jours avec ma maman.
Mais, « tout comme Rome (ou, dans ce cas, la Turquie) ne s’est pas construite en un jour », je décidai d’y retourner quinze ans plus tard en compagnie d’Eduardo, mon mari, et élargir mes horizons, réduits en ce temps à un simple souvenir.
Les séries turques telles que « Kara Para Aşk » devenaient à la mode en Espagne et le besoin de contempler le Bosphore de nouveau devint pressant.
Tout voyageur doit savoir avant de marcher sur le sol jadis ottoman que voler avec Turkish Airlines et passer par les aéroports turcs sont un véritable cauchemar mais, je n’entacherai pas ce conte des Mille et Une Nuits.
Nous avions choisi un hôtel sur la rive du Bosphore en raison de ses vues et de la fraîcheur qui émanait du fleuve à la tombée de la nuit, lorsque la ville s’illumine (nous étions en plein mois d’août), sur la rive occidentale.
Je ne souhaitais pas seulement revoir mes classiques, tel n’était pas l’objectif de ce voyage, je désirais également découvrir des lieux nouveaux que je n’avais pas eu l’occasion de visiter il y a quinze ans.
La Turquie est un creuset de cultures, de couleurs, odeurs, saveurs, architecture, monuments, personnes… j’ai l’impression, même en y retournant plusieurs fois, qu’il resterait toujours quelque chose à découvrir.
Les visites essentielles ne firent pas défaut au cours de notre semaine à Istanbul : le Café de Pierre Loti (devenu en quinze ans un authentique centre commercial, dommage, vraiment… le simple fait de pouvoir déguster un café truc en admirant la Corne d’Or en silence était plus que suffisant) ; la fourmillante Sultanhamet (bien qu’une surprise nous attendît puisque presque tous les monuments se trouvaient en cours de restauration. Il est pour le moins étrange de parcourir la Citerne sans eau et dans le noir, ne pas pouvoir entrer dans Sainte Sophie et voir la Mosquée Bleue réduite à quelques mètres en raison de sa fermeture presque totale).
Cependant, nous profitâmes énormément du Palais de Topkapi (tel que je m’en souvenais, les jardins et le Harem me parurent encore plus spectaculaires) et du Marché aux Épices d’où, soit Eduardo me traînait dehors à contrecœur, soit j’emportais de tout en direction de l’Espagne… savons, parfums, vêtements, bijoux, sacs à main, espèces, café, thé… DE TOUT !
Cette nuit, nous eûmes la chance de vivre une expérience peu conventionnelle : dîner sous le pont de Galata. Les restaurants se suivent les uns après les autres, il suffit juste de choisir et de déguster un excellent poisson, accompagné de ses garnitures à la turque, tout en regardant les ferries qui relient Istanbul aller et venir, les pêcheurs lançant leurs lignes au-dessus de nos têtes et cette ville magnifique qui semble se parer de lumière lorsque le soleil se couche.
Autre expérience que je recommande, bien que loin de tout (voire de Taxim), est de se promener et de dîner dans Cezayir Sokagi (la rue Française). La rue en soi est très petite, pentue, rocailleuse à la fois que fleurie, et tous les propriétaires de restaurants vous invitent à dîner dans le sien.
Nous penchions finalement pour un café avec musique en direct, dont le propriétaire avait un grand sens de l’humour. Nous y étions si bien, le temps semblait s’être arrêté, nous fûmes pris d’une certaine langueur… impossible de rentrer à l’hôtel, quelle paix, quelle sérénité, nous ne vîmes pas les heures passer.
Sans pouvoir retourner au Palais de Dolmabahce ni visiter la rive asiatique avec ses maisonnettes colorées, nous voilà de nouveau courant dans l’aéroport en direction d’Izmir et Alaçati afin de découvrir une autre facette de ce pays fascinant… ses plages.
Alaçati, village de pêcheurs aux maisons en pierre et couleurs pastel se trouve dans la province d’Izmir, Égée, côte ouest de Turquie, face à la Grèce.
Notre semaine de farniente débutait donc. Mithat, propriétaire de la demeure reconvertie en hôtel où nous logions, nous reçut avec un cocktail de bienvenue face à la piscine. Un homme charmant, comme la plupart des turcs que nous avons eu la chance de connaître au cours de ce voyage, nous apprîmes beaucoup de choses grâce à lui, sur la langue, le pays, la culture, les endroits qui valent la peine d’être visités, comme la Cappadoce, Konya, Izmir et la Côte Turquoise.
Nous nous sentions come à la maison à l’hôtel La Grenadine, la gastronomie (excellente de surcroît), est faite maison, élaborée sur le pouce, vous cohabitez avec le chien du fils de Mithat et une myriade de chats qui ont fait de la Grenadine leur foyer (et, si vous aimez les animaux comme nous les aimons, il est possible que l’un des plus petits décide de dormir dans votre chambre).
La nuit, La Grenadine s’illumine, la musique dirige l’ambiance et Mithat vous offre une dégustation de vins entre conversation et conversation. La région de Çesme est connue par ses vignobles et un verre de Bornova Misketi (vin blanc aux arômes sucrés et citriques) bien frais sied divinement.
Les plages turques sur cette côte de l’Égée sont paradisiaques, IIica fut notre préférée, avec son sable blanc et fin, ses eaux turquoise et chaudes, bien que curieusement salées, et cette brise si rafraichissante. Et l’horizon… l’océan infini à perte de vue, baigné par le soleil, que pouvais-je demander de plus à cet instant ?
Samedi, jour de marché, l’un des plus importants de Turquie. Des myriades de marchands dans les rues du centre, couvertes de marquises afin de préserver une certaine fraîcheur. Tous les hôteliers de la région s’y retrouvent afin d’approvisionner leurs établissements.
Les marchands d’aliments vous laissent bouche-bée : des tomates aussi grandes que des melons, des œufs aussi grands que des tomates, des épices en tout genre dans des petits sacs, des fruits et des légumes qui tiennent à peine dans la main, des femmes qui préparent des pains dont le diamètre est colossal. Sans oublier les vêtements, les jeux de thé et de café, les bijoux, la porcelaine et ainsi, successivement.
L’heure est arrivée de rentrer à la maison et, avec elle, une profonde tristesse. Turquie, tu nous as ravît le cœur. Mais, nous nous réjouirons de nouveau, nous referons des préparatifs, nous reviendrons ravis et resterons plus longtemps afin de découvrir tout ce que nous n’avons pas encore visité.
Sol, CEO de Sol Marzellier Traductores TM.
Courtoisie de Sol Marzellier Traductores TM (suite à de longues recherches sur Internet et collecte d’informations auprès de Mithat) :
TURC DE BASE
Conseils de prononciation : les lettres dont le son est le même que dans notre alphabet sont nombreuses.
Il existe des exceptions, à analyser en ordre alphabétique :
Expressions de base
Aurevoir : hoşçakalın (joshakalen)
Bienvenu : hoş geldiniz (hosh geldiniz)
Bonjour : günaydın (gunayden)
Bonsoir : iyi akşamlar (ii akchamlar)
Bonne nuit : iyi geceler (ii gedjeler)
Comment vas-tu ? nasılsınız? (naselsenez?)
De rien : rica ederim (ridja ederim)
Je comprends/je ne comprends pas :
anlıyorum/anlamıyorum (anlierum/anlamierum)
Merci : teşekkürler (techekurler)
À plus : güle güle (gulé gulé)
Salut : merhaba (mérjaba)
Anglais ? ingilizce? (ingilizje?)
Je m’appelle : benim adım (benim adem)
Merci beaucoup : teşekkür ederim/ederiz (a toi/a vous) – sağol (saaol, familier)
Très bien, et toi ? Lyiyim, ya siz? (iim, ya siz?)
Non merci : hayır, teşekkürler (jayir)
Je ne parle pas turc : türkçe konuşamıyorum (turkché konuchamiorum)
Ou (ou bien) : veya
Pardon : affedersiniz
SVP : lütfen
Bonne journée ! ıyi günler (ii gunler)
Oui/non : evet/hayır
Et : ve/üz/sever
Faire les courses
Combien ça coûte ? ne kadar?
Argent : para
C’est bon marché : ucuz (udjuz)
C’est trop cher : bu çok pahalı (bu chok pahale)
J’adore : sevdim
Je voudrais acheter celui-ci :
şunu almak istiyorum (chunu almak istiorum)
Une petite remise ? ındirim yap-ıyor mu-sunuz? (yapyor)
Je ne fais que regarder : sadece bakıyorum (sadedje bakiorum)
Carte : karti
Au restaurant
Eau : su
Sucre/sans sucre : şeker (cheker)/şekersiz
Eau pétillante/plate : kaynak/kaynaksiz suyu
Blanc/vin blanc : beyaz/beyaz şarap (charap)
Alcool : alkollü
Café/café turc : kahve (jajvé)/türk kahve
Carte/menu, du jour : günün ıçecekler (ichedjekler)/menü (sü, s’il est du jour)
Bière : birá
Cendrier : külük
Verre : bardak
Cuillère : kaşik (kachik)
Double : çift (chift)
Où sont les toilettes ? tuvalet nerede?
C’est bien (ça suffit) : tamam
C’est/c’était délicieux : nefis/nefisti
C’est trop chaud : çok sıcak (chok sedjak)
Fantastique : muhtechem (mujtechem)
Hamburger : köfte
Glace : buz
Œufs/brouillés/au plat : yumurta/menemem yumurta/sahanda (sajanda) yumurta
L’addition, SVP : hesap lütfen
Beurre : tereyağı (terea)
Fruits de mer : deniz ürünleri
Encore : daha
Je voudrais… : ıstiyorum (estiorum)
Pain : ekmek
Poivre : bibér
Bon appétit ! afiyet olsun!
Qu’est-ce-que-c ’est ? bunedir?
Que me recommandez-vous ?
ne tavsiye edersiniz? (ne tausie … ?)
Sel : tuz
Santé ! şerefe! (cherefé!)
Simple (un) : tek
Je suis allergique : alerjim var
Rouge/vin rouge : kırmızı (kermeze)/ kırmızı şarap
Thé/thé glacé : çay (chay)/buzlu chay
J’ai faim/soif : karnım aç (karnem ach)/susayayım (susayayem)
Part : tane
Un peu de : biraz
Par exemple : deux cafés au lait avec du sucre, SVP (ikkí sütlü ve chekerli jajvesi, lütfen)
Deux verres de vin blanc, SVP (ikki beyaz charap bardak, lütfen)
Chiffres
Un : bir
Deux : ikkí
Trois : üç (utch)
Quatre : dört
Cinq : beş (bech)
Six : altı (alte)
Sept : yedi
Huit : sekiz
Neuf : dokuz
Dix : on
Onze : on bir
Vingt : yirmi
Trente : otuz
Quarante : kırk (kerk)
Cinquante : elli
Soixante : altmış (altmech)
Soixante-dix : yetmış (yetmech)
Quatre-vingt : seksen
Quatre-vingt-dix : doksan
Cent : yüz
Exemples : 310 (ütchüzon) – 101 (bir sever bir) – 405 (ütchüzbech)
Transports
Je voudrais aller… gitmek istiyorum (istiorum)
Avion : uçak (utchak)
Bateau : vapur
Train : tren
Taxi : taksi
Autobus : otobüs
Je voudrais louer : bir kiralamak istiyorum
Moto : motosiklet
Voiture : araba
Bicyclette : bisiklet
Adresses
Où se trouve…?/Comment aller…?
nerede? /devam nasıl (nasel)?
Banque : banka
Station : istasyon
Centre-ville : şehir (chejir merkezi)
Hôtel : otel
Hôpital : hastane
Près/loin ? yakin/usak?
Tout droit : dos doğru (dooru)
Gauche/droite : sol/sağ (saa)
Nord/sud/est/ouest : kusey/güney/mevcut/batı (bate)
En bas/en haut : aşağı (acha)/ yukarı (yukare)
Horaires, dates et jours
Quelle heure est-il ? saat kaç (katch)?
Quand ? ne zaman?
Hier : dün
Aujourd’hui (matin/après-midi/nuit) :
bugün (sabah/öğleyin (ööleyin)/akşam (akcham)
Demain : yarın (yaren)
Lundi : pazartesi
Mardi : salı (sale)
Mercredi : çarşamba (tcharchamba)
Jeudi : perşembe (perchembe)
Vendredi : cuma
Samedi : cumartesi
Dimanche : pazar
Je suis en vacances : tatil
Je suis en voyage : seyahat (seyajat)
Je travaille : çalişma (tchalichma)
Santé, Sécurité
Je dois voir un médecin : doktor bana lazim
Appelez un médecin/une ambulance :
doktor/ambulans çağırın (chaeren)
Où est l’hôpital ? hastane nerede?
Je ne me sens pas bien : hastayım (hastajem)
J’ai mal ici : busarı ağrıyor (busare aareyor)
Au-secours/de l’aide ! imdat!
Police : polis
Danger : tehlike (tejlike)
Je me suis perdu : kayboldum
Stop ! dur
Divers
Beau : güzel
Bic : kalem
Cigarette : sigara
Pousser : itiniz
Je suis mariée : bem evliyim
Nous sommes mariés : biz evliyiz
Famille : aile
Lire turque : türk lirazá
Papier : kağı (kaae)
Arrête ! otuş! (otuch!)
Sortie : çıkış (tchekech)
Tirer : çetiniz (chetiniz)
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